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    Bonjour ! 

    Ici, je vais vous parler de spécisme. 
    C'est quoi ?

     

    Aimer et défendre les droits de certaines espèces privilégiées et renier l’importance des autres s’appelle le spécisme.

     

    Le spécisme est à l'espèce, ce que le racisme et le sexisme sont respectivement à la race et au sexe : la volonté de ne pas prendre en compte (ou de moins prendre en compte) les intérêts de certains au bénéfice d'autres, en prétextant des différences réelles ou imaginaires mais toujours dépourvues de lien logique avec ce qu'elles sont censées justifier.

    En pratique, le spécisme est l'idéologie qui justifie et impose l'exploitation et l'utilisation des animaux par les humains de manières qui ne seraient pas acceptées si les victimes étaient humaines.

    Les animaux sont élevés et abattus pour nous fournir de la viande ; ils sont pêchés pour notre consommation ; ils sont utilisés comme modèles biologiques pour nos intérêts scientifiques ; ils sont chassés pour notre plaisir sportif.La lutte contre ces pratiques et contre l'idéologie qui les soutient est la tâche que se donne le mouvement de libération animale.

    De même qu'il n'est pas logique de discriminer quelqu'un à cause de sa « race » ou de son sexe, l'espèce en soi n'est pas un critère éthique valable. En quoi le fait de marcher à quatre pattes et d'avoir un cerveau moins développé ferait d'un individu qu'on puisse l'exploiter, l'emprisonner et le tuer ?

    L'intelligence, la conscience de soi ?

    On dit souvent : mais les humains sont intelligents, raisonnables, conscients... Mais non seulement les animaux aussi ont à un certain degré ces capacités, mais surtout, où se trouve la logique ? En quoi l'intelligence, par exemple, devrait-elle augmenter notre considération ? Devrait-on mépriser l'idiot du village, un handicapé mental, un nourrisson ? Tester sur eux nos détergents, ou les engraisser dans des cages pour les promettre à la boucherie ?

    Non !

    Ce qui importe, c'est qu'à partir du moment où l'on peut ressentir des sensations, de la douleur ou du plaisir, on éprouve des préférences et on a donc des intérêts à défendre parce que notre vie peut se passer bien ou mal.

    Les combats contre le racisme, contre le sexisme et pour la prise en compte de la douleur des nouveau-nés nous poussent à nous préoccuper du sort de tous les humains, aussi différents soient-ils.

    Être contre le spécisme, c'est considérer qu'au regard de leur capacité à ressentir souffrance et plaisir, il n'y a pas de raison d'exclure les autres animaux du cercle de nos préoccupations morales.

    Pour mieux comprendre, lire les illogismes du spécisme.

    Cherchant à défendre notre pratique et face à la difficulté de réaliser les torts que l'on cause aux animaux, on invente une fausse logique qui permet souvent d'éviter de se remettre en question.

    Par exemple :

    C'est vrai qu'il faudrait mieux traiter les animaux, mais de là à devenir végétarien...

    Il « suffit » de mieux traiter les animaux ? Par exemple, en quoi consisterait l'asphyxie en douceur des tonnes de poissons pêchés ? Combien de millions de travailleurs faudrait-il employer à l'élevage et l'abattage pour que les animaux soient traités avec soin ? Quelle proportion de la surface du pays devrait être libérée pour leur fournir un espace de vie décent ? (Sachant qu'un milliard d'animaux terrestres sont tués pour la viande chaque année rien qu'en France) Imaginons que les Martiens colonisent la Terre et se mettent à nous élever, nous tuer et nous manger. Du moment que nous serions bien traités, serions-nous d'accord ?

    Mais il faut bien manger !

    La viande et les autres produits d'origine animale ne sont pas nécessaires à notre alimentation. La preuve en est faite : il y a des millions de végétariens dans le monde ; ils se portent aussi bien que le reste de la population. L'homme est omnivore, ce qui signifie qu'il peut manger de tout (pas des lavabos quand même) et non qu'il doit manger de tout !

    Et les plantes alors ?

    À la différence des animaux, les plantes ne possèdent pas de système nerveux. Il est peu plausible qu'elles puissent éprouver des sensations. Mais si vous croyez les plantes sensibles, c'est une raison de plus pour arrêter de manger les animaux : pour les nourrir dans les élevages, on doit leur fournir plus de végétaux que vous n'en consommeriez si vous vous nourrissiez directement de plantes.

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    De toute façon j'aime trop la viande...

    Quasiment tous ceux qui ont arrêté de manger de la viande pour des raisons éthiques en aimaient le goût eux aussi. Il y a cependant un moment où il faut savoir mettre en balance ses propres intérêts (ici le plaisir de manger de la viande), avec ceux des autres (ici l'intérêt des animaux à ne pas souffrir et à ne pas être tués).

    Ça doit être un vrai cauchemar de ne manger que des légumes et des fruits !

    ....et des céréales et des pois chiches... Évidemment, présenté comme ça, ce n'est guère appétissant... Les végétariens mangent des pizzas, du couscous, des raviolis, du chili, des saucisses, des steaks, des lasagnes, des tartes, des crêpes, des gâteaux..., le tout végétal ! Il existe bien des façons de remplacer viandes, laitages, et œufs dans la cuisine.

    Le spécisme expliqué en 3 minutes

     

    Vous allez comprendre...

     

     

     

    Ça vous révolte ?

     

    Alors commençons pas le commencement : Je suis absolument contre ce festival qui torture puis tue des chiens. C’est atroce, ça ne devrait pas exister et je ne cautionne pas. MAIS. Oui parce qu’il y a un mais, sinon pas d’intérêt à écrire cela…

    Je disais donc mais ! C’est culturel là-bas. Un chien est considéré comme de la viande en Chine au même titre qu’une vache ici. DONC tout en désapprouvant avec fermeté, je suis assez confuse des remous que ça provoque. Je veux dire, c’est très ethnocentré de s’indigner pour ces pauvres chiens, non ? Pour eux c’est « juste un chien » au même titre que notre steak (enfin le vôtre, du coup si vous êtes omnis parce que mon steak de quinoa ça marche pas dans cette comparaison !) est "juste une vache" .

    Du coup j’hésite beaucoup… Est-ce que je dois m’indigner d’une certaine forme de racisme (le terme est peut-être fort…) ou en tout cas d’ethnocentrisme naïf ? Ou bien me réjouir que les choses aillent dans la direction qui me plait ?

    Mais vont-elles seulement dans cette direction ? Même si pour l’instant, le débat s’illustre surtout par une bonne grosse dose de spécisme (le fait de considérer une espèce comme supérieure ou inférieure à une autre), c’est aussi une occasion en or de poser une nouvelle question à une échelle plus vaste, une occasion en or de mettre le doigt sur « l’incohérence » du système, et de mettre en lumière ce concept de spécisme, jusque alors utilisé exclusivement dans les milieux végé*. 

    Suite de l'article ici

     

    Je reprends à mon compte les paroles d'Eleama ci-dessous, parce que je ne veux agresser, ni accuser personne. Encore une fois, sur ce blog je parle de moi et de ce que je découvre, traverse, ressens....

    Je ne suis pas là pour forcer, mais pour faire partager, discuter et pourquoi pas, encourager les personnes qui le désirent, à changer.

    C'est pour ça que je mets mes menus et "recettes" pour vous montrer que ce que je mange n'est pas triste ni monotone, je mange des choses différentes chaque jour, (sauf si j'en ai fait trop hhihi) et je me fais PLAISIR en préparant des petits plats qui vont s’étoffer chaque jour.

     

    "Je veux pourtant préciser une chose : cet article vous paraît peut être de parti pris (oui, en même temps il l’est), ou peut-être qu’en tant qu’omni par exemple, vous vous sentez agressé par mes propos.

    Je vous assure que mon intention n’est de culpabiliser ou de convertir personne, j'essaye d’engager une réflexion que chacun est libre de mener comme bon lui semble.

    Je souhaite vous faire découvrir l’univers végé* pour que vous puissiez, pourquoi pas, mieux le comprendre et que donc nous puissions tous, végétaliens, végétariens et omnis, cohabiter en harmonie dans l’amour et la paix"

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    (ATTENTION IMAGES DIFFICILES)

    ELEVAGE INSALUBRE 

    (Lien pour la pétition demandant la fermeture de cet élevage insupportable)

    Mettons fin au supplice des cochons d’un élevage du Finistère !


    À M. Pascal LELARGE
    Préfet du Finistère
    Et M. Patrick DEHAUMONT
    Directeur de la DGAL (Direction générale de l'alimentation)

     

    L214 révèle le supplice de centaines d’animaux dans un élevage du Finistère près de Quimper.

    Comme dans 95% des cas, les cochons sont élevés sur un sol en béton, sans accès à l’extérieur. Ils naissent de mères enfermées dans des cages dans lesquelles elles ne peuvent se retourner, puis sont entassés dans des enclos pour être engraissés.

    En plus d’être soumis à ces pratiques industrielles courantes, les cochons subissent ici la négligence la plus totale : forcés à vivre au milieu des cadavres de leurs congénères en putréfaction ou leurs ossements, les cochons de cet élevage intensif survivent dans un environnement répugnant. L’élevage est de toute évidence hors de contrôle des services vétérinaires du Finistère.
    Des toiles d’araignées barrent l’accès à certaines salles de l’élevage où vivent pourtant de nombreux animaux. Visiblement, l’éleveur ne se rend que rarement dans cette partie de l’élevage où les animaux sont livrés à eux-mêmes, nourris automatiquement.

    Dans les salles de maternité, des truies voient leurs petits mourir sous leurs yeux, impuissantes dans leurs cages.

    Face à ces conditions de vie intolérables pour les animaux, demandons aux autorités la fermeture immédiate de cet élevage insalubre.

    Nous comptons sur vous pour convaincre le Préfet du Finistère de faire fermer cet élevage au plus vite.

    Merci de votre soutien !

     

    *********************************

     

    HÉLÈNE GATEAU - EXPERT VÉTÉRINAIRE - Son témoignage, par écrit

    PARIS, le 13 Mars 2017


    Les images tournées dans cet élevage industriel breton sont insoutenables.
    Les bâtiments sont vétustes, mais aussi totalement insalubres.
    Dans les différents ateliers, et plus particulièrement pour les porcs à l’engraissement, les animaux sont livrés à eux-mêmes. Les animaux vivants sont hagards, maigres, blessés, malades, affaiblis voire agonisants. Ils partagent leur aire de « vie » avec des cadavres en état de putréfaction. La présence d’ossements porcins dans le bâtiment laisse imaginer le pire : le cannibalisme pour assouvir la faim dont ces animaux ont l’air de souffrir.


    Au sein de la maternité, la coupe de queue relativement récente sur les porcelets montre qu’il y a toujours de l’activité au sein de cet élevage. Pourtant le sol est jonché de matières organiques inqualifiables, dans lesquelles les porcelets évoluent.
    Dans les ateliers d’engraissement, l’accumulation de toiles d’araignées et de poussières témoignent d’une absence totale de ventilation et d’aération, mais aussi de l’absence humaine pour contrôler l’état des animaux.
    Ce sont des conditions sanitaires extrêmes et inadmissibles, alors que les élevages industriels de porcs avancent toujours comme arguments l’hygiène de leur mode d’élevage et la sécurité alimentaire pour les consommateurs. Ici, le risque de transmission de dangers ayant un impact sur la santé animale, mais aussi sur la santé humaine, est maximal.


    Les règles d’utilisation et de conservation des spécialités pharmaceutiques vétérinaires sont totalement absentes (pas de pharmacie de stockage / péremption des médicaments / zones de ponction sur les flacons sales / pas de gestion des aiguilles usagées …)
    Il est évident que cet élevage est à l’abandon et je ne veux pas juger personnellement l’éleveur dont on ne connaît pas la vie, les difficultés qu’il rencontre et on ne peut qu’imaginer une vraie détresse humaine quand on voit les conditions dans lesquelles ces animaux sont « élevés ».
    Mais alors que font les autorités et les services vétérinaires ? Comment de telles conditions peuvent même se produire ? Vu l’état des bâtiments et des animaux, la situation n’est pas récente. Comment peut-on laisser des animaux, des êtres vivants, à la charge d’un éleveur visiblement dépassé ?

    Les visites sanitaires en élevage porcin sont obligatoires, mais à quand remonte la dernière visite de cet élevage ? Ces visites sont-elles assez fréquentes et suivies de mesures concrètes ?
    Beaucoup de questions qui restent sans réponse à l’heure actuelle et qui conduisent à cette maltraitance et souffrance animale abjecte, qui peut avoir de graves répercussions sur la santé humaine.

    De telles conditions d’élevage, bien qu’extrêmes, sont le reflet d’une non-considération des animaux d’élevage comme des êtres vivants, doués de sensibilité, mais comme des outils de production.
    C’est une dérive propre aux élevages industriels, où les animaux sont considérés par « lots » et non comme des individus à part entière.

     

    J'ai publié cet article, non pas pour que vous arrêtiez de manger de la viande, mais pour que vous agissiez, pour avoir des conditions d'élevage décentes.

    Il en va de la santé des animaux, mais aussi de la vôtre. Que mangez vous si vous achetez de la viande provenant de cet abattoir, sans le savoir ? De plus à l'heure actuelle, de nombreux virus transitent dans les abattoirs, alors soyez exigeants et concernés.

    Si j'en mangeais encore, je ne voudrais pas consommer des animaux traités de la sorte, c'est vraiment abusif et écœurant. 

    Je compte sur vous, pour faire en sorte de ne plus voir cela, JAMAIS. Plus nombreux nous serons, plus notre voix se fera entendre.

    C'est vraiment une honte !!!

     


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